Programme d'éducation sexuelle radical de l'Ontario

Read this in another language:

Arabic | English | French | Simplified Chinese 简体中文 | Traditional Chinese 繁體中文 | Italian | Polish | Portuguese | Russian | Spanish

Depuis que le Parti libéral de l’Ontario détient la majorité au gouvernement et qu’il n’y a aucune élection en vue, la première ministre Kathleen Wynne a « par hasard » annoncé l’introduction à l’automne 2015 du Programme d’éducation sexuelle très explicite qui avait provoqué l’ire des parents en 2010.

À cette époque, les parents et les chefs religieux ont réagi avec colère au projet du gouvernement libéral d’enseigner aux élèves dès le début de l’école primaire des sujets inappropriés pour leur âge comme la masturbation, les relations anales, les relations bucco-génitales, la lubrification vaginale ainsi que la théorie de la « construction sociale » du genre. La réaction fut tellement vive que le premier ministre de l’époque, M. McGuinty, a retiré le programme trois jours plus tard.

À la même époque, CLC avait prédit que le retrait du programme ne serait que temporaire et serait rétabli plus tard. Kathleen Wynne nous a donné raison en accordant un traitement prioritaire au programme à un moment où le gouvernement ne court aucun risque sur le plan électoral. Elle a annoncé la réintroduction  du programme en octobre 2014, mais a refusé de dévoiler le nouveau programme pendant des mois. Madame Wynne a même tenu une « consultation publique » bidon à laquelle ont été convoqués des parents triés sur le volet pour exprimer leur rétroaction sans avoir lu le « nouveau » programme.

Le 23 février, le gouvernement libéral de Kathleen Wynne a fini par dévoiler en ligne le programme d’éducation sexuelle, supposément « nouveau ». Le revirement subit des plans du gouvernement Wynne, qui au préalable avait dit que le programme  ne serait disponible en ligne que plusieurs semaines plus tard, est survenu la veille d’une manifestation qui avait été planifiée à l’Assemblée législative, Queen's Park. Il semble que Kathleen Wynne ait voulu devancer la date afin d’éclipser l’attention que risquait de provoquer la contestation des parents.

Mais il y a une autre raison plus importante qui explique pourquoi Kathleen Wynne a changé d’avis après avoir imposé une fin de non-recevoir aux parents qui depuis longtemps voulaient le nouveau document. La nouvelle annonce lui permettra d’éviter les allégations de conduite criminelle de la part de la première ministre du Parti libéral en vertu desquelles le Parti libéral aurait enfreint la loi en offrant des « pots-de-vin » à un candidat pour que celui-ci ne se présente pas aux élections partielles en échange d’un poste lucratif au sein du gouvernement. En conséquence, les médias ont pu consacrer leur attention à l’éducation sexuelle au lieu des activités prétendument criminelles du gouvernement. La première ministre parle maintenant de l’importance du consentement au lieu de répondre aux questions qui pourraient l’obliger à démissionner. Voilà où nous en sommes. L’adoption du nouveau programme en septembre arrive à grands pas et l’opposition des parents ne cesse d’augmenter.

Comment le programme de 2015 se compare-t-il à la version de 2010?

CLC a eu l’occasion d’étudier le nouveau programme. Nous avons constaté que les éléments les plus controversés du programme, qui avaient provoqué la colère des parents en 2010, demeurent inchangés, mot pour mot, et s’appliquent toujours de manière inappropriée aux plus jeunes élèves du système scolaire, tel que rédigé sous la direction du sous-ministre de l’éducation de l’époque, Benjamin Levin, qui, depuis, a été condamné pour des activités de pornographie juvénile. Les modifications apportées par Kathleen Wynne rendent le programme encore plus explicite et plus inapproprié qu’auparavant, avec plus de références à la théorie de l’identité du genre et de la pluralité d’identités et d’orientations sexuelles.  

Les relations sexuelles anales sont toujours présentées comme ayant le même niveau de risque d’IST que les relations sexuelles vaginales. Une telle présentation des relations anales est aussi fausse qu’irresponsable parce que celles-ci ont un niveau de risque plus élevé de 3 000 % en ce qui concerne le risque de contamination par le VIH. Le programme d’étude minimise en même temps le caractère du VIH en donnant aux élèves une fausse impression d’innocuité. La section qui traite du VIH et du sida laisse entendre qu’il est normal que les personnes séropositives puissent s’engager dans des relations sexuelles avec d’autres personnes, c’est plutôt de l’ingénierie politique et sociale. Cela est irresponsable et peut mettre en danger la vie des personnes.

La version 2015 a enrichi le programme d’une nouvelle théorie sans fondement et très controversée. Cette nouvelle théorie de « l’expression du genre » sera enseignée aux élèves du primaire. Le document du nouveau programme laisse une forte impression que la sexualité est une activité de loisir et de plaisir tout à fait distincte de l’amour ou du mariage. De fait, les mots « amour » et « mariage » n’apparaissent pas dans la section sur l’éducation sexuelle. Aucune mention. Cela en dit long sur l’état d’esprit des auteurs et sur  l’absence totale de fondement philosophique du nouveau programme.

Impact sur les écoles de confession catholique

Le document encourage l’utilisation de préservatifs et la régulation des naissances pour prévenir la grossesse et les maladies transmises sexuellement. Une telle pratique est complètement incompatible avec le réseau des écoles catholiques. Quoi qu’il en soit, la première ministre insiste sur le fait que les catholiques sont tenus d’enseigner le nouveau programme. Un autre ajout au programme 2015 est la référence à la « santé reproductive », un euphémisme bien connu des autorités de la santé publique et de la Planification des naissances pour désigner l’avortement.

Le ministre de l’Éducation et la première ministre Wynne ont indiqué clairement que le réseau des écoles catholiques, comme le réseau des écoles publiques, doit appliquer le programme d’éducation sans exception. Il n’est toutefois pas clair comment les écoles catholiques pourront implanter le nouvel enseignement sur la régulation des naissances, l’avortement, le nouveau concept de l’identité homme et femme comme étant issu d’une construction sociale, l’expression du genre et la théorie de 6 genres, même si de tels enseignements sont modifiés à travers la « perspective catholique ». La doctrine catholique interdit l’avortement et l’utilisation de moyens de contraception qui sont identifiés comme de graves erreurs.  La théorie de l’identité du genre, l’expression du genre et l’existence d’une pluralité de genres qui vont au-delà de la distinction homme femme sont des contradictions directes de l’anthropologie chrétienne de l’être humain.  

Il sera difficile de convaincre les observateurs catholiques fidèles que l’Institut pour l’éducation catholique (IÉC) pourra adapter ses enseignements catholiques à la « perspective catholique », parce que toutes ces nouvelles idées représentent une contradiction incompatible avec le catholicisme. Les doutes de ces observateurs ne seront guère atténués par la présence au sein du conseil d’administration de l’IÉC de deux membres du syndicat des enseignants, OECTA, le même syndicat catholique qui s’est joint au défilé de la fierté gaie l’été dernier. Le syndicat OECTA soutient entièrement les clubs de fierté gaie qui ont été établis dans les écoles catholiques sous le nom d’alliances homosexuelles-hétérosexuelles.

Le nouveau document sur l’éducation sexuelle est beaucoup plus explicite que la première version de 2010. Pour éviter aux parents d’avoir à lire les 244 pages du document, CLC a publié en ligne un résumé détaillé avec les passages les plus controversés du nouveau programme d’éducation. Voir les références suivantes.

 

EXTRAITS DU PROGRAMME D’ÉDUCATION SEXUELLE 2015

Première année (âge : 6 ans): parties génitales et consentement
  • Leçon avec illustrations graphiques des parties du corps, y compris le pénis, les testicules, le vagin et la vulve.

 

 

 

 

 

 

  • Kathleen Wynne et la ministre Liz Sandals ont promis que l’enseignement du « consentement sexuel enthousiaste » fera partie intégrante du programme dès la première année. Cet enseignement deviendra progressivement de plus en plus explicite à chaque successive afin que les enfants puissent comprendre « à quoi ressemble le consentement », sans préciser toutefois comment ces détails seront présentés aux élèves âgés de 6 ans.

 

Troisième année (âge : 8 ans): le genre est une construction sociale variable
  • Présentation de la théorie controversée de « l’identité du genre » comme si elle était fondée sur la science. Autrement dit, la vie d’un garçon ou d’une fille n’a rien à voir avec l’anatomie physique. L’identification comme garçon ou fille est une « imposition sociale ». Selon cette théorie, le genre est quelque chose de « fluide » et un petit garçon peut décider qu’il est réellement une fille si cela lui passe par la tête ou vice et versa.  
  • Cet enseignement peut être une source de confusion sexuelle très grave dans les esprits de jeunes enfants. Voir les extraits tirés du programme 2015 ci-dessous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Cet enseignement n’a aucun fondement scientifique et correspond plutôt à une philosophie socio-politique extrêmement dangereuse dont l’objectif est de normaliser un trouble mental reconnu par le Manuel diagnostique et statistique de l’Association américaine de psychiatrie. Cette idéologie sera imposée aux enfants d’âge scolaire par le gouvernement Wynne comme un système d’endoctrinement de la prochaine génération pour qu’elle croie que le transgendérisme/transsexualisme est un trait génétique intrinsèque aussi réel que la couleur de la peau ou la race.

 

Troisième année : homosexualité
  • Vise à normaliser le « mariage » homosexuel et les structures d’une famille homosexuelle dans l’esprit d’enfants de 8 ans, sans égard aux croyances religieuses/morales de leurs familles. Voir l’extrait du programme 2015 ci-dessous.
  • La structure sommaire présentée ci-dessous sera renforcée par des ressources et de la formation supplémentaire destinées aux enseignements afin d’éradiquer de manière agressive toute croyance dans les familles traditionnelles. Par exemple, voici un livre de lecture destiné aux enfants, approuvé par le ministère de l’Éducation, dont la vision du monde est clairement en faveur d’un seul aspect de cette question morale qui est source de discorde.
  • Il est admissible d’enseigner aux élèves plus vieux l’existence de structures familiales alternatives si cet enseignement s’appuie sur le respect des croyances religieuses et morales profondes d’un grand nombre de familles traditionnelles. Au lieu de favoriser une telle approche, le gouvernement de Kathleen Wynne préconise une approche d’ingérence active dépourvue de tout respect ou de tolérance envers les familles aux principes traditionnels.

 

Quatrième année (âge : 9 ans): Relations romantiques
  • Présente aux enfants les relations qui vont plus loin que les « liens entre amis » et la possibilité de « fréquenter » un ou une camarade de classe qui « me plaît ». Voir l’extrait du programme 2015 ci-dessous.

 

 

 

 

 

 

  • Beaucoup de parents trouvent que l’initiation de « fréquentations romantiques » dès l’âge de 9 ans est inappropriée. Hors du contexte, ce contenu peut sembler inoffensif, mais dans le contexte d’autres leçons plus controversées, et compte tenu du penchant avoué pour la pornographie juvénile de l’auteur du programme (aller vers le lien) et de l’influence d’autres groupes peu recommandables qui font la promotion de relations sexuelles anales, de relations de groupe, de relations sadiques, masochistes, et du bondage (aller vers le lien), les parents doivent être prudents en présence de ce drapeau rouge.

 

Sixième année (âge : 12 ans): Masturbation
  • La masturbation est encouragée comme « source de plaisir » qui permet aux enfants de mieux connaître leur corps. Voir l’extrait du programme 2015 ci-dessous.
  • Peu importe les croyances morales d’une personne par rapport à la pratique de la masturbation, toutes les personnes à l’esprit honnête doivent convenir que le gouvernement n’a pas le mandat de promouvoir/ encourager la masturbation chez les jeunes de 12 ans. 

 

 

 

 

  • Le programme vise non seulement à promouvoir la pratique de la masturbation mais aussi à enseigner les méthodes de « lubrification vaginale ».
  • Il est loin d’être clair comment cet enseignement pourrait être adapté à la « perspective catholique » afin de devenir un sujet d’enseignement convenable dans les écoles de confession catholique. L’Église catholique enseigne que la masturbation est une pratique immorale qui contrevient au but de la sexualité humaine, qui est ordonnée au mariage, à la procréation et à l’accomplissement mutuel du mari et de la femme.

 

Septième année  (âge : 13 ans): Relations sexuelles anales et bucco-génitales

Afin d’encourager les élèves à s’abstenir de comportements sexuels à risque, associés aux maladies transmises sexuellement, le programme d’éducation, par un tour de passe-passe, initie les enfants de manière subreptice aux concepts de « relations sexuelles anales » et de « contact bucco-génital ». Il est fort probable que bon nombre de jeunes de 12 et 13 ans n’ont aucune connaissance de tels actes ou qu’ils n’ont jamais pensé à ces relations comme des actes qu’ils pourraient maintenant pratiquer. Par un autre tour de passe-passe, les « relations sexuelles anales » sont mises sur un pied d’égalité avec les relations sexuelles vaginales, sans aucune autre distinction entre ces modes d’activité sexuelle, que ce soit sur le plan moral ou sur le plan physique, en ce qui concerne les risques associés aux maladies transmises sexuellement. À cet égard, le premier mode d’expression sexuelle est hautement plus risqué.

On peut se demander quel est l’objectif réel de la première ministre dans sa présentation d’actes sexuels explicites. Est-ce son objectif de faire la promotion de principes gais ou de normaliser les pratiques sexuelles gaies dans l’esprit des enfants?  En prétextant que le programme d’éducation a une fonction « dissuasive » chez les jeunes enfants, en ce qui concerne la pratique d’activités sexuelles hautement risquées, les enseignants auront déjà semé dans l’esprit de jeunes enfants des idées sur les relations sexuelles anales et les relations bucco-génitales auxquelles les enfants n’auraient jamais nécessairement pensé, et ce, à l’insu des parents.   

 

 

 

 

 

 

Le gouvernement ne devrait jamais approuver, ou même avoir l’air d’approuver, des activités comme les relations sexuelles anales. Ces activités constituent la méthode la plus efficace de transmission du virus du sida, à un tel point que malgré l’éducation sur les pratiques sexuelles sans risque et l’utilisation de préservatifs, qui est devenue omniprésente depuis 30 ans, les épidémiologistes prédisent que 50 % des hommes ayant du sexe avec les hommes (HSH) finiront par contracter le VIH.

L’épidémiologiste en chef du gouvernement de l’Ontario publie un rapport tous les 4 ans sur la propagation du VIH. Utilisant les données recueillies entre 2005 et 2008, le rapport le plus récent a démontré que 1 homme sur 4 (HSH) qui vit à Toronto (21,9 %) est actuellement porteur de l’infection du VIH. Voir le tableau à droite.

Par extrapolation, le taux croissant de l’infection indique qu’à la date de la prochaine publication des données de la santé publique, recueillies jusqu’en 2012, presque 1 homme gai, sexuellement actif, sur 3, vivant à Toronto, sera infecté du VIH.  Alors pourquoi Kathleen Wynne croit-elle que c’est une bonne idée d’exposer les jeunes de 12 et 13 ans aux relations sexuelles anales?

Si le gouvernement doit parler de la sexualité, il doit se limiter aux jeunes qui sont un peu plus vieux et devrait communiquer le message suivant: « Cette activité est hautement risquée et, à la rigueur, peut être mortelle. Évitez ces activités à tout prix ». Le programme d’éducation ne dit jamais que les relations sexuelles anales entre hommes mènent directement à la mort un pourcentage très élevé de ces hommes qui les pratiquent. C’est une pratique malsaine pour tous. 

Les gens ont le droit de connaître les risques pour la santé associés aux activités dans lesquelles ils pourraient s’engager. Passer sous silence des informations aussi importantes est une faute morale inexcusable qui met des vies en danger.

Malheureusement, le programme d’éducation sexuelle, préconisé par Kathleen Wynne, vise à convaincre les jeunes de 12 et 13 ans que « les communications transparentes avant de prendre une décision » sont suffisantes pour rendre ces activités « responsables et sans risque ».

 

Huitième année : « Développer un plan personnel » pour encadrer vos activités sexuelles
  • Bon nombre de parents trouveraient tout à fait perverse la proposition du programme d’éducation sexuelle en vertu de laquelle l’enseignant doit aider les élèves à adopter un plan d’activités sexuelles. Il est tout à fait inapproprié que des élèves de huitième année soient encouragés à adopter un plan pour décider jusqu’où ils sont prêts à aller dans leurs activités sexuelles tout en « respectant le plan envisagé »?
  • Beaucoup de parents croient qu’une telle proposition sous-entend une initiation précoce aux activités sexuelles qui encouragent la promiscuité. Il est important de retenir qu’à cet âge, les enfants ne peuvent pas légalement donner leur consentement. Il est fortement possible qu’il soit illégal que des adultes instruisent des enfants mineurs à s’engager dans des relations sexuelles.

 

 

 

 

 

 

 

  • Le prochain conseil didactique risque de transmettre le message suivant aux élèves de huitième année :  « Nous savons très bien que vous allez vous engager dans des relations sexuelles très vite ».

 

 

 

 

 

 

 

 

  • N’est-ce pas une façon d’exercer de la pression sur les enfants pour qu’ils deviennent sexuellement actifs? La réponse semble être affirmative si l’on en croit les résultats d’un sondage récent mené par l’Institute of Public Policy Research  en 2014 auprès de jeunes adolescents du Royaume-Uni. Les chercheurs ont constaté qu’une grande majorité de garçons et de filles se sont plaints des connotations permissives de l’éducation sexuelle qui présente la promiscuité comme étant normale. Pour ces jeunes, cela représente une pression pour qu’ils deviennent sexuellement actifs avant qu’ils ne le souhaitent. 

 

Huitième année: Ayez toujours un préservatif avec vous

On enseigne aux enfants de toujours avoir avec eux un préservatif au cas où l’occasion se présenterait parce qu’ « ils vont bientôt avoir des relations sexuelles ».  

  • Une suggestion aussi explicite donnera l’impression aux jeunes que les adultes veulent qu’ils se livrent à des activités sexuelles. Pour certains enfants, cela représente même une pression qui les oblige à devenir sexuellement actifs. Pour d’autres enfants, cette leçon éveillera leur envie d’essayer des activités à un très jeune âge. C’est une recette qui garantit le déclenchement d’un style de vie axé sur la promiscuité.

 

 

 

 

 

 

 

 


 

  • Encore une fois, nous posons la question : Comment un tel enseignement pourrait être adapté à une « perspective catholique » digne d’enseignement dans nos écoles catholiques?

 

Benjamin Levin: Influence des pédophiles?

Il est important de souligner que le programme d’éducation a été développé sous la direction d’un prédateur sexuel avoué, M. Benjamin Levin. À l’époque où elle était ministre de l’Éducation, Benjamin Levin était le sous-ministre de Kathleen Wynne. Par la suite, Levin a été inculpé de 7 chefs d’accusation liés à la pornographie juvénile et il a plaidé coupable à trois de ces chefs d’accusation. 

Un témoignage explicite pendant le procès a révélé son attirance malsaine vers les enfants. En clavardant avec un agent d’infiltration, et pensant qu’il s’agissait d’une mère qui voulait sexuellement abuser de sa propre fille, il lui a expliqué « comment préparer l’enfant à la sexualité », tout en présentant des techniques très précises qu’elle pourrait utiliser pour réduire les inhibitions naturelles de l’enfant. Levin a expliqué aux agents d’infiltration qu’il avait lui-même agressé sexuellement ses trois filles qui aujourd’hui sont adultes et ont de jeunes enfants. Il a même dit qu’il espère un jour qu’elles partageront leurs enfants (ses petits-enfants) avec lui pour des pratiques sexuelles.

Beaucoup de gens se demandent si « cette préparation précoce » fut la vraie raison du lancement de ce programme d’éducation axé sur l’enseignement de sujets extrêmement explicites à de jeunes enfants. Peut-on imaginer que ce programme d’éducation a été développé par Levin pour « préparer » les enfants et pour les rendre plus disponibles sur le plan sexuel ?

Il est difficile de faire des reproches aux parents qui ont rejeté carrément ce nouveau programme d’éducation qu’ils jugent trop explicite et tout à fait inapproprié pour leurs enfants et surtout à la lumière des révélations sur l’auteur du programme, prédateur sexuel avoué auprès des enfants. N’est-il pas temps de sonner l’alarme quand nous savons que ce nouveau programme d’éducation, sous la direction d’un pédophile présumé, prévoit que les jeunes de 6 ans commencent à parler de leurs parties génitales, que le programme encourage les jeunes à se masturber et que les élèves de 13 ans commencent à réfléchir aux relations sexuelles anales et bucco-génitales? Tout comme les conseils que Levin a transmis sous le couvert de l’anonymat à un agent d’infiltration sur les techniques pour faire baisser les inhibitions de l’enfant en matière de sexualité, ce programme extrêmement explicite semble avoir été conçu pour réduire les inhibitions des jeunes enfants d’âge scolaire en Ontario concernant les activités sexuelles. 

La sécurité de nos enfants est trop importante pour minimiser le rôle joué par Levin dans la préparation de ce programme d’éducation.  

 

En matière de programme d’éducation, qui se ressemble s’assemble

Ce ne sont pas des parents ordinaires qui ont demandé le rétablissement de ce programme d’éducation. Au contraire, 100 000 parents de l’Ontario ont signé une pétition contre le programme. Donc, qui fait pression sur le gouvernement libéral pour le rétablissement de ce programme extrêmement controversé?

Plusieurs organisations radicales, ou des organisations ayant des liens avec des groupuscules radicaux, ont publiquement réclamé le rétablissement du programme d’éducation de 2010 depuis que le premier ministre, Dalton McGuinty, l’a retiré, entre autres :

  • OPHEA (The Ontario Physical & Health Education Association):  Cette association travaille en partenariat avec un « expert en éducation sexuelle » qui travaille au sein de Sexpressions, une organisation qui offre des techniques didactiques extrêmement explicites comme le « Guide To Getting It On Book » ou le guide de s’exciter sexuellement.
  • Planification des naissances Toronto:  Promoteur de longue date de l’avortement, de l’activité sexuelle anale (pénétration anale avec le poing), des joueurs de sexe et du visionnement de pornographie. Voir extraits ci-dessous des ressources pédagogiques préparées par la Planification des naissances pour les jeunes de 13 ans.

                               

  • Queer Ontario: Promotion du bondage, du sadisme/masochisme, de la sexualité libre et des activités sexuelles en groupe (voir ci-dessous un extrait de leur site web)
  •  

 

 

 

 

 

  • Parti communiste du Canada (Ontario): À l’instar de tous les communistes, ce parti désire briser les « entraves » des lois morales divines dans la société pour instaurer une utopie athée où presque tous les domaines de la vie publique et privée seront dominés par un État tout puissant. Lire leurs exigences exprimées dans une lettre.

Lorsque des groupes favorables à la normalisation du sadisme, des activités sexuelles en groupe, des relations anales et du visionnement de la pornographie exigent le rétablissement du programme d’éducation sexuelle de 2010, il ne faut pas reprocher aux parents de croire que ces leçons en salle de classe auront comme conséquence la sexualisation précoce des jeunes enfants.

 

Aidez-nous à mettre les parents en garde

Étant donné la faiblesse ou la couverture biaisée des médias par rapport à ce programme d’éducation sexuelle controversé, la plupart des familles en Ontario ne savent même pas que ce nouveau programme dangereux sera imposé à leurs enfants et à leurs petits-enfants à partir de l’automne 2015. Campaign Life Coalition et d’autres groupes favorables à la famille ont tout fait pour sensibiliser le public aux dangers de ce nouveau programme, mais leurs efforts sont limités. Ce qui manque à ces efforts de sensibilisation est l’influence du clergé. Pour encourager le clergé à se prononcer en chaire contre les changements imminents en éducation sexuelle, nous avons créé une annonce modèle qui peut paraître dans le semainier ou qui peut être lue en chaire. Cliquez ici pour télécharger l’annonce en format PDF et ensuite donnez une copie à votre curé ou à la secrétaire de la paroisse.  Demandez respectueusement d’inclure l’annonce dans le semainier paroissial au cours des prochaines semaines ou au cours des prochains mois. On peut aussi télécharger des documents de discussion ici.  Envoyez-nous un courriel si vous désirez recevoir la présentation PowerPoint qui a été préparée par Campaign Life Coalition.

Pour apprendre 12 choses que vous pouvez faire pour bloquer le programme d’éducation sexuelle radical de Kathleen Wynne, cliquer ici.